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MARCHÉS AGRICOLES

Entre Brexit et Covid-19, Bruxelles attend avant d'agir

Des ministres de l'Agriculture de l'UE, qui se rencontraient par visioconférence le 16 novembre, s'inquiètent de la situation des marchés agricoles bousculés par la pandémie de Covid-19, les maladies animales et la perspective d’un Brexit sans accord.

Entre Brexit et Covid-19, Bruxelles attend avant d'agir
De nombreux États membres ont appelé à venir de nouveau en aide au secteur porcin. DR

Principaux secteurs concernés par les inquiétudes et demandes des États membres : les productions animales – porc, bovin (veau en particulier) et lait – et la viticulture. Sur ce sujet, la France, l'Espagne, la Grèce, la Hongrie et les Pays-Bas ont demandé que les mesures d'urgence déjà prises soient prolongées. Le commissaire européen, Janusz Wojciechowski a admis que la situation restait « précaire », malgré les mesures de distillation de crise et d'aide au stockage privé qui ont absorbé une partie de l'excédent de 2019. Une prolongation d'un an de ces mesures, qui pourrait s'appliquer rétroactivement à partir du 16 octobre, serait dans les tuyaux. De nombreux États membres (France, Espagne, Autriche, Belgique, Hongrie, République tchèque, Croatie, Roumanie, Lituanie...) ont appelé à venir de nouveau en aide au secteur porcin. Le secteur s'est bien organisé pour faire face au confinement du printemps, constate Bruxelles, mais les récents cas de peste porcine africaine chez les sanglier...

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