Accès au contenu
MÉTIER

Désertification vétérinaire : la place de la santé mentale

La santé mentale des praticiens ruraux est meilleure qu’en canine, mais la situation pourrait évoluer avec le délitement du maillage vétérinaire.

Désertification vétérinaire : la place de la santé mentale
Les vétérinaires exerçant auprès des animaux de compagnie sont davantage sujets aux idéations suicidaires que les vétérinaires exerçant exclusivement auprès des animaux d’élevage. ©Pixabay

Avec un taux élevé de burn-out et trois à quatre fois plus de suicides qu’en population générale, la profession vétérinaire tente de comprendre pourquoi ses membres sont particulièrement exposés au risque d’une dégradation de leur santé mentale. Le deuxième volet d’une étude dévoilé, le 25 mars, par l’Ordre des vétérinaires et l’association Vétos Entraide confirme les principaux facteurs de stress : le nombre de clients reçus chaque jour, la charge de travail, les conflits avec les collègues, la peur de l’erreur et des blessures, ainsi que les problèmes financiers. Les profils les plus à risque sont les femmes et les salariés. Les résultats montrent aussi que les vétérinaires exerçant auprès des animaux de compagnie sont davantage sujets aux idéations suicidaires que les vétérinaires exerçant exclusivement auprès des animaux d’élevage. Les vétérinaires en activité mixte et é...

La suite est réservée à nos abonnés.