Vendre des crédits carbone, un levier afin d’optimiser ses pratiques
En matière de crédits carbone, la région Auvergne-Rhône-Alpes dispose d’une certaine avance. Si les éleveurs admettent que le gain économique n’est pas leur première motivation, les bénéfices liés aux changements de pratiques sur leurs exploitations sont perçus comme un réel atout.

Vivre de la vente de crédits carbone, aucun agriculteur ne l’envisage réellement. François Garrivier, éleveur de 75 vaches allaitantes dans la Loire, en témoigne : « Si la raison n’était qu’économique, je n’aurais pas passé le cap ». En 2021, son diagnostic CAP’2ER tablait sur un stockage de 60 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 1 920 € sur cinq ans. Une goutte d’eau. Il faut dire que le Ligérien a déjà tout du bon élève. Son cheptel dispose de 110 ha de surface, à 90 % composés d’herbes. « Finalement, ce diagnostic m’a permis de confirmer que mes pratiques étaient vertueuses et que les pistes d’amélioration pour stocker plus de carbone n’étaient pas très importantes &ra...
La suite est réservée à nos abonnés.