Un plan pour assurer la résilience de l’agriculture française
PROSPECTIVE / InVivo, le Crédit agricole, Sofiprotéol et Unigrains préconisent de déployer un grand plan d’investissements pour que l’agriculture française puisse s’adapter et faire face au changement climatique et ainsi interrompre le déclin actuel. À condition d’agir dès maintenant.
L’agriculture française est-elle condamnée au déclin ? Pour la première fois depuis 1978, la balance commerciale agricole française pourrait être déficitaire en 2025. Les coûts de production ont progressé de 25 % en cinq ans, témoignant de sa perte de compétitivité, 5000 à 10 000 exploitations disparaissent tous les ans faute de repreneurs, le rendement des céréales a diminué de 4 % en dix ans en raison des aléas climatiques, observe InVivo, qui tenait sa convention annuelle, le 17 décembre à Paris sur le thème « Innover aujourd’hui pour récolter demain ». Ce n’est pas tout. De nouveaux facteurs de tension apparaissent tels que l'accélération des effets du changement climatique, l’aggravation des tensions géopolitiques avec le conflit entre la Russie et l’Ukraine, la réduction de l’efficacité et de la disponibilité des intrants et l’augmentation de leurs coûts. Sans parler des évolutions réglementaires inadaptées qui pèsent de plus en plus sur la rentabilité des exploitations agricoles. Une palette de leviersPour InVivo, le Crédit agricole, Sofiprotéol et Unigrains, qui ont piloté l’étude « Pour une agriculture française, souveraine, rentable et durable...
La suite est réservée à nos abonnés.