« Un mur alimentaire derrière le mur énergétique » : le spectre des rayons vides
Les élus de la chambre régionale d’agriculture, réunis en session, en début de semaine dernière à La Tour-de-Salvagny dans le Rhône estiment que les entreprises agricoles et agroalimentaires doivent bénéficier d’un bouclier tarifaire plus ambitieux sous peine d’arrêt de production.
L’étude de la commission économique de la chambre régionale d’agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes est sans appel. Avec des prix de contrats d’électricité multipliés par trois, cinq voire par six, l’atterrissage va être très compliqué pour le secteur alimentaire dans son ensemble sans aide substantielle. Un panel d’exploitations types, relevant du réseau d’élevage Inosys, a été isolé afin de déterminer les conséquences sur l’excédent brut d'exploitation (EBE), le revenu disponible et le prix de revient des fortes hausses de l’électricité. À chaque fois, la situation évolue sensiblement selon la puissance électrique apparente du compteur, le fameux : kilovoltampère (kVA), le gouvernement ayant décidé de calibrer son soutien en fonction d’un seuil de consommation supérieur ou égal à 36 kVA (lire par ailleurs). Pour une ferme laitière consommant plus de 36 kVA, sans aide le prix de revient progresserait de 20...
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