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Souveraineté alimentaire : les dix propositions d’Interbev

INTERPROFESSION / L’interprofession du bétail et de la viande (Interbev) a présenté, le 3 décembre, son plan de souveraineté alimentaire à l’approche des conférences éponymes qui se dérouleront en région.

Par <B>Christophe Soulard</B>
Souveraineté alimentaire : les dix propositions d’Interbev
iStock-zoranm
Interbev veut faire reconnaître la place de la viande dans l’équilibre alimentaire.

L’objectif d’Interbev est clairement de reconquérir des parts de marché tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières. Les dirigeants de l’interprofession bovine veulent pour cela « freiner la baisse du cheptel de ruminants en France ». Une démarche qui s’inscrit complètement dans le « plan gouvernemental de reconquête de la souveraineté sur l’élevage, présenté par le gouvernement lors du Salon de l’Agriculture en 2024 », précise Interbev. Un peu à l’image de nombreuses organisations agricoles, le président de l’interprofession, Jean-François Guihard, s’inquiète du flou qui entoure la stratégie française sur la souveraineté alimentaire. « Pour restaurer durablement cette souveraineté, la France a besoin d’un cap clair, cohérent et interministériel. Il faut garantir la production et l’attractivité de nos métiers, soutenir nos modèles d’élevage fondés sur les prairies et l’économie circulaire, et promouvoir nos viandes françaises, durables, contrôlées et tracées », insiste-t-il. Car le secteur a perdu 1,2 million de vaches en dix ans et a importé 249 000 tonnes de viande cette année (+14 % vs 2024). Il s’est aussi abattu 40 % d’agneaux...

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