Quand les médicaments manquent, les praticiens s’adaptent
En médecine humaine comme en médecine animale, les pénuries pharmaceutiques impactent le travail des praticiens. La médecine vétérinaire rurale s’adapte donc aux disponibilités fluctuantes d’antibiotiques ou d’allopathiques. Le point avec Pauline Otz, praticienne hospitalière en médecine de troupeau et encadrante à l’école nationale vétérinaire lyonnaise, VetAgroSup.

D’après Pauline Otz, dans toute formation vétérinaire, les élèves sont sensibilisés au plus tôt au manque de médicaments. « Tous sont formés à adapter la thérapeutique à toutes les contraintes, qu’elles soient liées à la disponibilité du médicament, à l’éleveur ou au type de maladies rencontré », explique-t-elle. Il existe néanmoins des alternatives ou des solutions de prévention, afin d’éviter l’urgence, et donc l’antibiothérapie. Mieux vaut prévenir que guérir « La délocalisation des usines de fabrication françaises de molécules princeps à l’étranger a grandement participé aux régulières pénuries de médicaments
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