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ÉLEVAGE

Les Assises du sanitaire s’ouvrent ce 30 janvier

Hormis l’État, qui paiera demain pour la prévention et les indemnisations des maladies animales ? Cette question sera le point dur des Assises du sanitaire, qui s’ouvrent ce 30 janvier. La ministre a déjà prévenu : les budgets publics en la matière ne pourront pas être maintenus.

Les Assises du sanitaire s’ouvrent ce 30 janvier
Actuellement, le coût des mesures sanitaires est supporté essentiellement par les opérateurs de la production primaire et l’État. ©Shutterstock

Le financement sera la question centrale des Assises du sanitaire en élevage qui sont lancées ce 30 janvier, Annie Genevard l’a encore récemment confirmé. « La France est la seule à payer les vaccins et l’indemnisation pour les maladies vectorielles (FCO, MHE) », a-t-elle dit lors de l’examen par le Sénat du projet de loi de finances 2025, le 17 janvier. « Ce n’est pas possible, on ne peut pas continuer comme ça. Les budgets n’y suffiront pas », a-t-elle répété. La France subit ces dernières années des épizooties à répétition (Influenza aviaire, MHE, FCO, etc.). Tout le monde a encore en tête l’épisode 2022 d’influenza aviaire, qui a coûté plus d’un milliard d’euros d’indemnisations à l’État. Dans un courrier envoyé en décembre, Annie Genevard se défend de tout désengagement de l’État. « Je pense indispensable d’affirmer au lanceme...

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