Les agriculteurs n’ont pas trop souffert de la crise sanitaire
Selon l’édition 2021 du rapport de l’Observatoire des prix et des marges, la crise de la Covid n’a pas trop pénalisé les agriculteurs en raison de la modification des circuits commerciaux. Leur sort est davantage dépendant de la conjoncture internationale et de la volatilité des prix agricoles consécutive à l’affaiblissement de la Pac et du soutien des marchés.

Malgré la pandémie de la Covid-19 qui a perturbé les circuits commerciaux, les agriculteurs n’ont pas trop souffert de la crise en 2020. Certes, les Français ont modifié leurs comportements alimentaires avec la quasi-disparition de la restauration hors foyer et le retour à l’alimentation à domicile. Certains produits ont souffert, comme la viande de veau et les petites volailles, davantage distribuées dans la restauration hors domicile, mais d’autres ont tiré plutôt leur épingle du jeu, comme le steak haché, observe Philippe Chalmin, le président de l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM), qui a présenté, le 15 juin, son dixième rapport. Entre 2019 et 2020, les prix à la production agricole sont restés globalement stables (+ 0,5 %), malgré une diminution des prix des moyens de production (engrais, produits phytosanitaires, semences, aliments du bétail…) de 1,4 %, selon l’OFPM. Idem pour les prix des industries alimentaires qui s’inscrivent également en légè...
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