Accès au contenu
Afdi

« Le travail engagé au Burkina Fasso doit se poursuivre »

Ibrahim Dialo, président de l’Union des mini-laiteries des producteurs du Burkina Faso était récemment en Auvergne pour déterminer comment maintenir les échanges avec l’Afdi Auvergne-Rhône-Alpes.

« Le travail engagé au Burkina Fasso doit se poursuivre »
Les femmes sont au cœur de la structuration des mini-laiteries. Suite à la formation à l’Enilv d’Aurillac au printemps dernier, elles ont développé de nouveaux produits. ©Afdi

C’est un coup dur pour les relations tissées entre les agriculteurs français et burkinabé. Le Burkina-Faso ayant soutenu le récent coup d’état au Niger, la France a suspendu tous les financements publics au développement au Burkina Faso. Tout le pays a été classé en zone rouge par le ministère des Affaires Etrangères. Même si cela ne concerne pas l’aide humanitaire, cela reste très handicapant pour les partenariats noués de longue date, à l’instar de celui conduit par l’Afdi. Depuis plus de dix ans, en effet, l’Afdi Auvergne-Rhône-Alpes, a bâti bien plus que des ponts entre l’Occident et l’Afrique sur le volet agricole. En témoigne : la structuration de 102 mini-laiteries au sein de l’Union nationale des mini-laiteries et producteurs de lait local du Burkina (UMPLB) faisant vivre plus de 4 000 producteurs et leur famille. La collecte atteint aujourd’hui un million de litres de lait. « Les vaches laitières ont d’emblée été imaginées...

La suite est réservée à nos abonnés.