Le rhumatisme psoriasique, une maladie douloureuse mais presque invisible
Atteinte de rhumatisme psoriasique, Marion Gathier adapte son rythme quotidien pour ne pas trop solliciter ses articulations. En réduisant les gestes physiques et répétitifs, la ferme de Calissandre à Cublize (Rhône), équipée d’une salle de traite robotisée, lui a permis de garder un emploi en tant que salariée en élevage laitier.

« À 22 ans, être licenciée pour inaptitude parce qu’on n’a plus la capacité de faire le métier qu’on aime, c’est dur ! » Diagnostiquée en avril 2018 d’une maladie auto-immunitaire, Marion Gathier a dû quitter son emploi du jour au lendemain. Il y a un an, à peine entrée dans le monde du travail, cette jeune femme au mental d’acier a bien cru que sa carrière dans le milieu agricole touchait à sa fin. L’annonce bouleversante de la maladie « Un matin, je me lève avec un pied tout rouge à ne plus pouvoir le poser par terre. On pense d’abord à une fracture, on m’oriente ensuite vers un rhumatologue… », Marion Gathier. Et là, le verdict tombe : « Vous souffrez de rhumatisme psoriasique, une maladie qui frappe en général les plus de 50 ans ! » lui annonce sa rhumatologue. « À l’époque, j’étais salariée à temps plein dans un élevage laitier à Pontcharra-sur-Turdine, employée par Agri E...
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