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FILIÈRE

Le renouvellement des générations, priorité ovine

Après deux décennies de baisse, le nombre d’actifs en ovins-caprins est stabilisé, voire augmente. Mais le modèle choisi par les nouveaux installés diffère beaucoup de celui des générations précédentes.

Le renouvellement des générations, priorité ovine
On compte 32 500 éleveurs ovin aujourd’hui, dont 27 000 avec des brebis allaitantes et 4 400 avec des brebis laitières. ©iStock-PeopleImages

Les efforts entrepris par la filière ovine française depuis dix ans pour assurer le renouvellement des générations au sein du monde de l’élevage ont porté leurs fruits. Le nombre d’éleveurs a certes payé un lourd tribut à la décapitalisation ovine de ces vingt dernières années avec une chute, de 2002 à 2022, de 66 % du nombre des exploitations détenant plus de dix ovins. On en compte 32 500 aujourd’hui, dont 27 000 avec des brebis allaitantes et 4 400 avec des brebis laitières. « Cependant, les exploitations plus spécialisées (plus de 50 brebis en ovins-viande, plus de 25 en ovins-lait, NDLR) ont plutôt mieux résisté ces dix dernières années que dans d’autres secteurs de l’élevage, avec un recul de leur nombre de 12 % pour les premières et de 5 % pour les secondes contre, par exemple, 27 % pour les exploitations bovins-lait », a précisé Ophélie Teuma, animatrice Inn’Ovin chez Interbev. Surto...

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