Le moral des distributeurs pourrait être meilleur
MACHINISME / Le Syndicat national des entreprises de services et de distribution du machinisme agricole (Sedima) a présenté, le 11 décembre à Paris, un bilan provisoire des neuf premiers mois d’activité. Beaucoup de feux sont au rouge, notamment dans les secteurs céréaliers et viticoles.
Les ventes de machines agricoles et de leurs outils sont un bon indicateur de la santé du secteur agricole. À son image, « l’année 2025 reste assez atone », a observé Sylvie Domenech, secrétaire générale adjointe du Sedima. À vrai dire, le secteur connaît une croissance faible (entre 1 et 2 %)1. Sur les neuf premiers mois de l’année 2025 comparés à la même période de 2024, les ventes de tracteurs standards neufs reculent de 4 à 5 %, avec une baisse très prononcée en grandes cultures : de 13 à 14 %. Le secteur de la polyculture-élevage ne parvient pas à compenser ce recul (- 2 à - 3 %). Dans un contexte économique chahuté, la vente de tracteurs standards d’occasion tire son épingle du jeu, en affichant des chiffres positifs mais faibles : + 2 à 3 %. La traduction de ce contexte morose se traduit dans les premières immatriculations. Elles se sont chiffrées à 15 809 sur les dix premiers mois, en repli de 17 % sur un an et de 21 % sur la moyenne quinquennale des dix premiers mois de 2020-2024.Viti et céréaliers Par secteur d’activité, ce sont les viticulteurs et les céréaliers, dont les résultats financiers se sont dégradés ces dernières a...
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