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Le moral des distributeurs pourrait être meilleur

MACHINISME / Le Syndicat national des entreprises de services et de distribution du machinisme agricole (Sedima) a présenté, le 11 décembre à Paris, un bilan provisoire des neuf premiers mois d’activité. Beaucoup de feux sont au rouge, notamment dans les secteurs céréaliers et viticoles. 

Par Christophe Soulard
Le moral des distributeurs pourrait être meilleur
©Sedima
Sur les neuf premiers mois de l’année 2025 comparés à la même période de 2024, les ventes de tracteurs standards neufs reculent de 4 à 5 %, mais augmentent faiblement en occasion (+ 2 à 3 %).

Les ventes de machines agricoles et de leurs outils sont un bon indicateur de la santé du secteur agricole. À son image, « l’année 2025 reste assez atone », a observé Sylvie Domenech, secrétaire générale adjointe du Sedima. À vrai dire, le secteur connaît une croissance faible (entre 1 et 2 %)1. Sur les neuf premiers mois de l’année 2025 comparés à la même période de 2024, les ventes de tracteurs standards neufs reculent de 4 à 5 %, avec une baisse très prononcée en grandes cultures : de 13 à 14 %. Le secteur de la polyculture-élevage ne parvient pas à compenser ce recul (- 2 à - 3 %). Dans un contexte économique chahuté, la vente de tracteurs standards d’occasion tire son épingle du jeu, en affichant des chiffres positifs mais faibles : + 2 à 3 %. La traduction de ce contexte morose se traduit dans les premières immatriculations. Elles se sont chiffrées à 15 809 sur les dix premiers mois, en repli de 17 % sur un an et de 21 % sur la moyenne quinquennale des dix premiers mois de 2020-2024.Viti et céréaliers Par secteur d’activité, ce sont les viticulteurs et les céréaliers, dont les résultats financiers se sont dégradés ces dernières a...

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