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Prédation

Le loup au cœur d’intenses échanges dans la Drôme

Le 16 septembre, Jeunes agriculteurs et la FNSEA ont organisé un temps d’échanges, dans la Drôme, au sein d’une exploitation ovine touchée par le loup. Cette rencontre a réuni une soixantaine d’éleveurs, de professionnels et d’élus, dont le préfet en charge du Plan national loup, Jean-Paul Célet.

Le loup au cœur d’intenses échanges dans la Drôme
Jean-Paul Célet, préfet en charge du plan national loup, s’est rendu dans la Drôme afin de se confronter aux demandes des syndicats et des éleveurs. ©Léa Rochon/Apasec

« La bergère m’a appelé ce matin pour me dire que nous avons eu une attaque cette nuit… Si vous n’étiez pas là ce matin, je serais là-haut en train de chercher des brebis mortes ou disparues. » Alexis Breynet n’a beau avoir que 23 ans, ses mots n’en sont pas moins percutants. Cet éleveur drômois, installé en moyenne montagne à Saint-Nizier-le-Désert, a repris l’exploitation familiale il y a trois ans. La prédation du loup, le jeune homme la côtoie depuis son enfance. « Je perds près de 10 % de mon troupeau chaque année, affirme-t-il, face à un public composé d’une soixantaine de personnes. Tant que les brebis sont dehors, c’est un stress permanent. » Si l’agriculteur semble résigné, c’est surtout qu’il a mis en place tous les moyens de protection recommandés par l’État. Chiens de protection, berger, clôtures, colliers GPS sur certaines brebis… Rien n’y fait : son cheptel de 600 b&...

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