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AGTECH

Le drone, un outil au service de l’optimisation des intrants

Du petit modèle embarquant une caméra et un capteur multispectral aux plus gros modèles utilisés pour le semis, le largage ou encore la pulvérisation, les drones participent à la collecte des données indispensables à l’agriculture de précision. Contribuant à baisser les quantités d’intrants, ils répondent aux enjeux sociétaux, environnementaux et économiques actuels.

Le drone, un outil au service de l’optimisation des intrants
Les semis par drone imposent l’utilisation de petites graines, afin d’optimiser leur projection et préserver l’autonomie des batteries. ©Reflet du monde

Utilisés à l’origine pour observer les cultures ou compter le nombre de plants dans les vignes à l’aide d’une caméra classique, les drones ont vu leurs équipements évoluer, en adoptant un système GPS RTK et des capteurs multispectraux constitués de 5 à 10 bandes spectrales (bleu, verte, rouge, proche infrarouge…). La quantité de lumière absorbée et réfléchie par les plantes est recueillie par ces capteurs, puis traitée via des logiciels d’imagerie, tels que Pix4D. Les cartes générées en sortie, basées pour la plupart sur des indices de végétation comme le NDVI, sont analysées par des « éditeurs », qui ont recours à leur propre OAD (outil d’aide à la décision). « Ces solutions, généralement facturées à l’hectare, fournissent des cartes de conseil (préconisation, zones soumises à du stress hydrique…) aux agriculteurs et les accompagnent dans leur prise de décision &raq...

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