Le blé dur compétitif face au blé tendre
Réputé « irrégulier » à cause des aléas climatiques, le blé dur est compétitif « sur la durée » face au blé tendre, a souligné le 15 octobre Arvalis-Institut du végétal.

Le blé dur reste une culture intéressante « en pluriannuel, malgré la variabilité de production, les variabilités de qualité et les réfactions associées », selon un communiqué. Cette production a connu une chute des surfaces, tombant de 400 000 hectares en 2016 à quelque 250 000 hectares en 2019, puis une remontée à 287 000 hectares cette année. En cause, des années difficiles qui rebutent certains agriculteurs. Arvalis juge « préférable de prévoir une place pour le blé dur chaque année dans son assolement pour réduire les aléas économiques, car viser les bonnes années est risqué ». 2021 voit certes des prix élevés, mais aussi des réfactions liées à des problèmes qualitatifs. L'enquête Qualité des blés durs français, publiée par FranceAgriMer, montre que « les bassins Centre, Ouest-Océan et Sud-Ouest ont connu des pluies particulièrement fréquentes en fin de cycle, impactant au passage...
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