L’influence en ligne, une tendance vieille de dix ans
Dans certains secteurs d’activité, l’influence peut générer des millions d’euros. Comme l’expliquent Jennifer Baudet et Gaëlle Wang, de l’agence digitale JBK Corporation, l’agriculture française échappe à cette règle.

Le métier d’influenceur ne serait pas nouveau. C’est ce qu’indique Jennifer Baudet, directrice de l’agence digitale JBK Corporation, basée à Lyon, dont une filiale s’est spécialisée dans l’accompagnement d’entreprises agroalimentaires et de personnalités promouvant l’agroécologie. Selon elle, l’influenceur était auparavant des leaders de partis politiques ou d’associations. Avec l’arrivée des réseaux sociaux, il y a une dizaine d’années, cette influence s’est numérisée. « Avant, ces personnes étaient consultées pour prêcher leur bonne parole et diffuser publiquement un message, détaille la jeune femme. Aujourd’hui, la logique est la même, excepté le fait que ces personnes ne sont plus forcément expertes en la matière, mais ont réussi à développer leur communauté sur les réseaux sociaux. Ils pratiquent alors une influence par le biais des messages qu’ils peuvent transmettre via YouTube, I...
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