Épisode de gel, quelles conséquences pour le colza ?
Après les coups de chaleurs entre le 28 mars et le 1er avril, le thermomètre est descendu très bas dans les nuits du 6 au 7 et du 7 au 8 avril, faisant craindre des impacts pour le colza. Certes, ces gelées pourraient laisser des traces, mais ce sont bien les conséquences des difficultés de maîtrise d’insectes qui restent le plus à redouter.

La quasi-totalité des colzas étaient au stade début floraison (F1) en début de la semaine 15 en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les situations précoces de Limagne et de la plaine de Lyon présentaient des parcelles plus avancées dans la floraison.Théoriquement, les fleurs avortent dès 0 °C. Ce sont surtout les fleurs les plus exposées, sur les parties hautes des hampes, qui souffrent. Des gels précoces, à ce stade, sont généralement très bien compensés par les organes reproducteurs des hampes secondaires et tertiaires. Les boutons tolèrent quant à eux des températures plus basses : jusqu’à - 5°, - 6°C, le colza supporte assez bien, selon les observations empiriques. Pour les stades un peu plus avancés, les jeunes siliques (moins de 1 cm) sont bloquées à partir de - 3 °C, les siliques plus âgées (2 à 4 cm) supportent des gels jusqu’à - 5°C. Quelles conséquences visibles à ce jour ? Les valeurs seuils, restent indicatives e...
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