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PAROLE D'EXPERT

En attendant la recherche, la vaccination reste la meilleure lutte

Dans les campagnes, le bruit court. La fièvre catarrhale ovine (FCO) et la maladie hémorragique épizootique (MHE) entraîneraient des conséquences sur les nouveau-nés et la fertilité des animaux. Le point avec Emmanuel Garin, vétérinaire épidémiologiste à GDS France.

En attendant la recherche, la vaccination reste la meilleure lutte
©E_Garin
Emmanuel Garin, vétérinaire épidémiologiste à GDS France.

De nombreux éleveurs rapportent des problèmes de mortalité et de malformations sur les jeunes dus, selon eux, à la fièvre catarrhale ovine (FCO). Qu’en est-il réellement ? Emmanuel Garin : « De telles conséquences de la FCO, mais également de la maladie hémorragique épizootique (MHE), sont en effet possibles sur les troupeaux. Que ce soit en élevages ovins ou bovins, des avortements peuvent survenir. Les agnelages peuvent être difficiles et, plus de mortalité d’agneaux ou de veaux sur les troupeaux touchés, peuvent être observées de façon concomitante avec les passages de FCO ou de MHE (pour les bovins uniquement). En bovins, des anomalies c&e...

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