Durabilité : « L’élevage ovin n’a pas à rougir »
Le congrès annuel de la Fédération nationale ovine (FNO) qui se tient en marge du salon Tech Ovin les 7 et 8 septembre à Limoges, examine les atouts et les enjeux de la durabilité pour la production ovine française. Pour sa présidente, Michel Boudoin, les efforts de la filière dans cette voie ne sauraient être remis en cause par les risques liés à la prédation ou par la signature des accords de libre-échange.

Vous avez choisi de consacrer votre congrès aux questions de durabilité de la production ovine. Pour quelles raisons ? Michèle Boudoin : « Dans un contexte anxiogène pour les éleveurs, de la montée en puissance des anti-viandes aux contraintes réglementaires, en passant par les incertitudes économiques et climatiques, il nous a paru important de mettre en lumière les initiatives portées par la profession pour engager la production ovine dans la durabilité. Dans ce domaine, nous n’avons pas à rougir, loin de là, et il s’agit de le dire haut et fort. Les éleveurs français œuvrent à la souveraineté alimentaire en s’appuyant sur une grande diversité de races et sur des systèmes adaptés aux différents territoires. Pour résister aux contraintes économiques, cette filière a appris de longue date à être économe en ressources et à apporter des externalités positives qui répondent aux deman...
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