« Deux ans de transition, des opportunités à saisir »
L’agriculture n’est pas le secteur économique le plus impacté par la crise sanitaire. Pour autant, les moyens alloués au secteur sont indispensables pour relever les défis fixés à l’agriculture dès aujourd’hui et pour l’avenir, soutient David Chauve, secrétaire général de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes.

En quoi est-il essentiel que le plan de relance comporte un volet agricole ? David Chauve : « Même si l'agriculture n'est pas le secteur économique le plus impacté, il semblait inconcevable de ne pas bénéficier des moyens du plan de relance au regard des enjeux dont fait l'objet le secteur agricole. D'une part, la situation de confinement perturbe plus ou moins toutes les filières depuis quasiment dix mois. D'autre part, une incertitude forte pèse actuellement sur les niveaux de prix à la production pour 2021 aux motifs que les cartes sont rebattues en termes de consommation et que la situation Covid engendre soi-disant des surcoûts de fonctionnement à beaucoup de niveaux. Sincèrement le Covid a bon dos car tout le monde ne fait pas que de mauvaises affaires ! » L’agriculture a su montrer sa capacité à s’adapter en période de crise. Saura-t-elle relever le défi de la relance ? D.C. : « N’oublions pas que nous sommes l’un des ciments de l’activité éco...
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