Conseil de l'UE : Paris passe la main à Prague
La République tchèque a pris, le 1er juillet, le relais de la France à la présidence du Conseil de l'UE. En matière agricole, les débats devraient s'orienter sur les pesticides, les indications géographiques et la lutte contre la peste porcine africaine. Et bien sûr, il faudra rester vigilant sur les conséquences de la guerre en Ukraine.
Après la réciprocité des normes, le suivi de l'adoption des plans stratégiques de la Pac ou encore la vaccination contre l'influenza aviaire - les priorités de la présidence française du Conseil de l'UE au premier semestre de 2022 - place aux pesticides, à l'étiquetage nutritionnel, aux indications géographiques et à la lutte contre la peste porcine africaine avec la République tchèque qui a pris le 1er juillet la tête du Conseil de l'UE. Une constante quand même : il faudra gérer les conséquences de la guerre en Ukraine. Sans gros dossier législatif agricole à mener, en pleines élections présidentielles et surtout confronté aux conséquences de l'invasion russe en Ukraine, Paris est néanmoins parvenu, durant ses six mois à la présidence du Conseil de l'UE, à enregistrer des avancées politiques sur ces dossiers prioritaires ainsi que dans le domaine climatique en finalisant une position du Conseil sur les grands volets du paquet « fit for 55 ». Prague se retrouve...
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