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JUSTICE

Conflits de voisinage : deux échéances importantes à venir

Un arrêt de la Cour de cassation est attendu en décembre dans une affaire emblématique des procès pour « troubles anormaux de voisinage ». En parallèle, des députés de la majorité veulent inscrire cette notion jurisprudentielle dans la loi pour limiter les conflits.

Conflits de voisinage : deux échéances importantes à venir
Vincent Verschuere, éleveur dans l’Oise, a été condamné à verser plus de 100 000 euros de dommages et intêrets à des voisins pour troubles anormaux de voisinage. Il espère obtenir une cassation pour défaut de base légale ©Facebook_soutien ferme Verschuere

La Cour de cassation s’est réunie, le 24 octobre, pour trancher sur l’arrêt de la cour d’appel d’Amiens rendu en mars 2022 condamnant un éleveur de l’Oise, Vincent Verschuere, à verser plus de 100 000 € de dommages et intérêts à des voisins pour troubles anormaux de voisinage, explique l’avocat de l’agriculteur, Timothée Dufour. La décision sera rendue début décembre. Les voisins du producteur de lait s’étaient plaints de nuisances après la construction d’un nouveau bâtiment sur son exploitation. L’éleveur espère « obtenir une cassation pour défaut de base légale », explique maître Dufour, car le jugement de la cour d’appel d’Amiens ne tient pas compte de la loi de 2021 qui introduit les sons et les odeurs dans le patrimoine sensoriel des campagnes. La Cour de cassation pourrait rendre dans cette affaire un arrêt de principe qui poserait une règle de portée générale s’appliquant aux cas similaires. « Le...

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