C. Lambert : « Il faut se réarmer face à nos dépendances »
Réélue présidente du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne (Copa), Christiane Lambert dresse les grandes lignes de son nouveau mandat, appelant les dirigeants européens au « réveil ».

Christiane Lambert : « Pour être franche non. J’ai vécu un premier mandat assez frustrant après mon élection en septembre 2020. Le Copa n’a pas pu fonctionner normalement en raison des règles sanitaires qui étaient imposées, de la fermeture physique de certaines institutions, des restrictions de déplacement. Et cela même alors que des enjeux importants pour l’agriculture européenne se développaient avec la réforme de la Pac, le plan de résilience de l’Union européenne, le Green deal, la stratégie Farm to Fork, etc. Malgré un environnement dégradé, j’ai travaillé pour améliorer le fonctionnement du Copa en faisant davantage porter la voix des agricultrices et des agriculteurs, en les impliquant plus dans l’expression des positions du Copa. C’est ce qui explique que de très nombreux membres du Praesidium m’ont sollicitée pour poursuivre et conforter le travail entamé. » Être présidente du Copa nécessite-t-il des talents d’é...
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