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Grandes cultures

Blés, orges : la quantité et la qualité ne paient pas

Cette campagne-ci, la France a les moyens de revenir sur les marchés pour exporter plus de 25 millions de tonnes de céréales. Mais les prix de vente ne permettront pas de valoriser la très bonne qualité des grains et pour couvrir leurs coûts de production.

Blés, orges : la quantité et la qualité ne paient pas
iStock-Miragest-Photo d'illustration
La France s’appuiera sur la qualité de ses céréales pour atteindre ses objectifs à l’export.

Sur les marchés mondiaux des céréales, l’opulence dessert les intérêts des agriculteurs français. Les productions mondiales de blé tendre et de maïs sont excédentaires. Les États-Unis ne savent pas comment ils vont écouler les 50 millions de tonnes (Mt) de maïs supplémentaires qu’ils engrangent cette année (427 Mt au total). En 2026, leurs stocks de report (57 Mt), supérieurs 20 Mt, pèseront durablement sur les prix des céréales vendues dans le monde. Dans le bassin de la mer Noire, la Russie se précipite pour écouler sa récolte de blé (87 Mt) plus importante qu’escompté au début de l’été (82 Mt), souligne le site sovecon.ru. En Sibérie et dans l’Oural, les rendements de la céréale...

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