Blé dur : l’État prêt à abonder un plan de souveraineté
Le plan engagé par la filière du blé dur pour relancer la production nationale a reçu le soutien du ministre de l’Agriculture. Sur les 43 millions d’euros prévus dans le cadre de ce plan, l’État s’est dit susceptible d’y consacrer 11 millions, autour de trois axes : sécurisation, décarbonation et sélection variétale.

En moins de quinze ans, les surfaces consacrées à la culture du blé dur ont été divisées par deux en France, et ce alors même que la consommation de pâtes ne cesse de croître (+ 8 % depuis 2019). « Le blé dur est une culture à risques, qui a été un peu délaissée », a souligné le président d’Intercéréales (interprofession), Jean-François Loiseau, lors du Salon de l’agriculture le 29 février. Cette contraction de la production avait déjà poussé la filière du blé dur et Intercéréales à construire, depuis deux ans, un plan pour relancer la production. Des efforts que le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau s’est engagé à soutenir via la signature d’une proposition de plan de souveraineté blé dur, rapporte un communiqué du ministère. Le plan est prévu pour une durée initiale de cinq ans, avec un montant de 43 millions d’euros (M€). L’État s&rsqu...
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