Les échanges s’intensifient pour le poulet
CONJONCTURE / Alors que les cours des matières premières destinées à la fabrication des aliments pour les volailles continuent à baisser, on constate une hausse de l’import et de l’export, notamment pour le poulet, en 2025 en France. Les tensions sur les marchés mondiaux font monter les prix. L’évolution de l’influenza aviaire contribue à perturber les marchés européens.
En 2025, les cours observés pour le blé fourrager et le maïs (avec une production abondante), ou pour les tourteaux de soja et de tournesol (la baisse du cours du pétrole a relâché la pression sur les biocarburants), ont poursuivi leur décroissance par rapport aux deux années précédentes. Toutefois, début novembre, celui du soja a grimpé, dopé par l’espoir d’un accord Chine-USA. Ceci explique la décroissance des indicateurs (indice Itavi), qui se sont rapprochés des niveaux de fin 2020. En octobre dernier, l’indice poulet standard s’est établi à 97,4 et celui du poulet label rouge (aliment conventionnel) à 96,4. Ces premiers éléments ont été apportés par Mathieu Désolé, chef de projet études économiques à l’Itavi, lors de la journée volailles de chair organisée le 27 novembre à Valence. Évolutions sur le marché françaisGlobalement, sur le marché français, les échanges concernant les volailles de chair se sont intensifiés, en particulier pour le poulet. Sur les huit premiers mois de l’année 2025, les abattages ont, en moyenne, augmenté de 2,2 % (+ 5 % pour le poulet), tandis que ceux du canard à rôtir restent en recul du fait des stocks réalisés lors du...
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