Agrivoltaïsme : consensus musclé pour une définition stricte
Un consensus ferme s’est dessiné pour une définition stricte de l’agrivoltaïsme capable de prioriser la production alimentaire sur celle d’énergie, lors d’une table ronde organisée le 23 novembre à Paris. Ce consensus rassemble la FNSEA, les JA, les chambres d’agriculture et une partie des opérateurs photovoltaïques sur terres agricoles

Au moment où la loi sur les énergies renouvelables arrive en discussion plénière à l’Assemblée nationale (le 5 décembre NDLR), un consensus, loin d’être mou, s’est dégagé, lors de la table ronde organisée par l’association interprofessionnelle France Agrivoltaïsme le 23 novembre à la Maison des chambres d’agriculture. « La priorité à la production alimentaire sur celle d’électricité doit être la ligne rouge » à ne pas dépasser, concernant les projets photovoltaïques sur des terres agricoles, a déclaré Olivier Dauger, référent climat et énergie de la FNSEA. Il a affirmé cette position face à des amendements qui proposent de libéraliser la production d’électricité photovoltaïque sur des terres « à faible potentiel » agronomique. « Si l’on commence à ouvrir la boîte de Pandore, les énergéticiens diront que ce n’est...
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