Selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), dont le 45 congrès s’est tenu à Dijon du 14 au 18 octobre 2024, la production mondiale de vin est attendue à moins de 250 millions d’hectolitres (Mhl).
La production mondiale de vin en 2024, affectée de nouveau par de mauvaises conditions climatiques, devrait totaliser moins de 250 millions d’hectolitres (Mhl), proche du niveau de 2023 (237 Mhl) qui était le plus faible volume produit depuis 1961, selon des estimations fournies par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Ces chiffres préliminaires se basent sur le bilan de grands producteurs représentant les trois quarts de la production mondiale (Italie, Espagne, France, États-Unis, pays de l’hémisphère sud), a expliqué à Giorgio Delgrosso, de l’OIV. Sur ces grands pays producteurs, ceux qui ont eu de grosses difficultés en 2023 « ont fait en 2024 un peu mieux, mais loin encore de leurs moyennes » (Espagne, Italie, Australie, Argentine), a-t-il précisé. En revanche, d’autres, qui l’an dernier avaient été légèrement en dessous de leurs moyennes, comme la France – très touchée par les pluies – ou le Chili, sont cette année en plus nette difficulté encore, selon lui. Malgré les aléas climatiques, ces 30 dernières années, « la production mondiale de vin avait fluctué dans une amplitude relativement constante allant de 250 à 300 Mhl », selon le directeur général de l’OIV, John Barker.