Élevage de pigeons : des débouchés restreints
C’est certainement l’une des viandes les moins consommées au monde. La viande de pigeon, c’est ce qu’a choisi de produire Audrey Brouillard et Rémy Rozeron depuis 2015 à Marches, dans la Drôme.

Depuis le 1er septembre 2015, Rémy Rozeron a repris l’élevage de pigeonneaux Chabert, où il était employé, avec sa compagne Audrey Brouillard, sous le nom de SAS Prohet. Ce fils d’agriculteur céréalier et éleveur de bovins allaitants s’appuie sur un cheptel de 1 500 couples reproducteurs. « C’est la base de l’élevage », explique Rémy Rozeron. En effet, le mâle et la femelle couvent et nourrissent chacun leur tour les pigeonneaux pendant près d’un mois. « C’est une production qui n’est pas comparable à celle des volailles puisqu’il est impossible de se substituer aux parents », ajoute-t-il. Si le système d’élevage, en production semi plein-air, permet d’avoir de nouvelles naissances tout au long de l’année, la période phare s’étend d’avril à septembre, en fonction du cycle de la nature : jours plus lumineux, moins froids, etc. L’alimentation des reproducteurs est composée à 80 % d...
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