Accès au contenu
Saint-Théoffrey (Isère)

L’empreinte d’Olivier Messiaen

L’empreinte d’Olivier Messiaen
La stèle d’Olivier Messiaen, dans le cimetière de Saint-Théoffrey, représente un oiseau, le bec ouvert et l’œil doré, avec des ailes en forme de flammes. Il s’agit d’une œuvre réalisée par Albert Luyat de La Mure. ©Patrimoine du Dauphiné.fr

La stèle d’Olivier Messiaen (1908-1992), entreposée dans le cimetière de Saint-Théoffrey, petit village isérois de 530 habitants, est une des plus atypiques de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle représente un grand oiseau aux allures de colombe, stylisé en marbre blanc de Carrare, sur lequel est gravé en caractères d’or un extrait de l’une de ses œuvres, Harawi, un chant d'amour et de mort. Car Olivier Messiaen, reconnu comme l’un des artistes les plus célébrés dans le monde au XXe siècle, était compositeur de musique, pianiste et organiste, mais aussi passionné d’oiseaux. Inspiré par les chants des oiseaux et des bruits de la nature, l’artiste était tombé amoureux de ce village qui offre une vue imprenable sur le grand lac Leffrey. Depuis son décès en 1992, il repose dans ce petit cimetière niché entre les Écrins et le Vercors, qui domine la région. Un patrimoine religieux qui fait la renommée de cette commune paisible et située entre lacs...

La suite est réservée à nos abonnés.