Rendre les spermatozoïdes inefficaces par immunocontraception
Deux projets de recherche menés par l’université Clermont-Auvergne et l’INRAE de Tours visent à réguler la population de campagnols terrestres par un procédé d’immunocontraception (Contracamp) et de piégeages, grâce à l’étude de la communication phéromonale de ces animaux (Phérocamp).

Depuis 2017, l’université Clermont-Auvergne travaille sur un protocole d’immunocontraception (Contracamp), à destination des campagnols. Les chercheurs ont développé un vaccin contraceptif, administré ensuite dans un appât. L’objectif ? Engendrer une réponse immunitaire de l’organisme du campagnol et limiter leur reproduction. Le vaccin a pour but de produire des anticorps, qui vont ensuite aller se fixer sur la tête des spermatozoïdes et empêcher la fécondation. « La première partie de ce programme de recherches a été de développer ce vaccin et de voir s’il était possible d’engendrer une réaction vaccinale, explique Coralya Vullion, chargée de mission en charge de la coordination de la lutte contre le campagnol terrestre au Service interdépartemental pour l'animation du Massif central (Sidam). Le vaccin a été testé sur des mâles et a montré une diminution du nombre de spermatozoïdes. » La suite du programme devrait se focaliser sur...
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