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CONVENTION COLLECTIVE

Régis Aubenas (FDSEA 26) : « Une opportunité de se questionner sur notre appréhension des ressources humaines »

Depuis le 1er avril, une nouvelle convention collective nationale (CCN) s’applique pour la production agricole et les Cuma. Source d’inquiétudes pour certains, elle représente pour Régis Aubenas, arboriculteur et responsable fruits à la FDSEA de la Drôme, l’occasion pour le monde agricole de se moderniser et d’être plus attractif.

Régis Aubenas (FDSEA 26) : « Une opportunité de se questionner sur notre appréhension des ressources humaines »
Régis Aubenas, arboriculteur et responsable fruits à la FDSEA de la Drôme. ©L'Agriculture Drômoise

Quelles sont les principales conséquences de cette nouvelle convention collective nationale agricole (CCN) ? Régis Aubenas : « La CCN nous apporte un cadre national plus juste car les conventions collectives territorialisées pouvaient engendrer des disparités d’un département à l’autre. Rappelons qu’elle résulte d’un large consensus puisqu’elle a été signée par l’ensemble des partenaires sociaux. La nouvelle classification des emplois et des personnels apporte plus de sécurité. Elle se base sur les compétences, des éléments objectifs pour déterminer la rémunération d’un employé. Elle favorise également le recours aux accords d’entreprise, un outil peu utilisé en agriculture mais qui peut apporter une gestion plus dynamique des carrières rendant nos métiers plus attractifs. » Quels sont concrètement les principaux apports de cette nouvelle classification ? R.A. : « La nouvelle classificati...

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