Protéines végétales : les enjeux de la production
Alors que la consommation des protéines végétales se développe de plus en plus, les filières agricoles accentuent leurs travaux sur la production de ces cultures.

En 1930, un habitant en France consommait près de 7,5 kg de légumes secs par an, contre 2,2 kg aujourd’hui. Avec la consommation qui repart aujourd’hui à la hausse, ce peut être une opportunité pour les agriculteurs de produire des lentilles, haricots, pois chiches, pois cassés et fèves. « Les protéines végétales sont des espèces plus tolérantes au sec et moins consommatrices de pesticides. De plus, ce sont des cultures de diversification intéressantes dans les rotations », rappelle Blaise Rolland, responsable filières à TOP Semence. Les cultures de protéines végétales s’intègrent en effet très bien dans les rotations. « Ces productions permettent de réduire les fertilisants azotés et d’améliorer la qualité des sols au sein de la rotation », ajoute-t-il. L’Union TOP Semence mène d’importants travaux de recherche en pois chiche, avec notamment l’Inrae de Dijon et les instituts interprofessionnels, pour accompagner et faire...
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