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GRANDES CULTURES

Plan blé dur : la filière attend l’État

La filière blé dur rappelle à l’État ses promesses de l’an dernier, sous peine de voir la poursuite de sa décroissance. Des projets ont été initiés, mais ils sont désormais menacés. Les assolements français ainsi que la production sont en recul depuis des années, et s’approchent d’un seuil critique.

Plan blé dur : la filière attend l’État
Cette année, la sole hexagonale de blé dur est une fois de plus attendue en recul par rapport à l’an dernier, de 5 %, à seulement 227 000 ha, selon Arvalis. ©Intercéréales

La journée blé dur organisée par Arvalis, le 6 février à Aix-en-Provence, a été l’occasion pour Benoît Piètrement, président d’Intercéréales, d’alerter sur « la forte mobilisation de notre filière pour une concrétisation urgente du soutien des pouvoirs publics ». L’agriculteur fait notamment référence aux 11 millions d’euros (M€) que l’État a promis lors de la signature du Plan de souveraineté blé dur au Salon de l’agriculture en février 2024. Ce plan vise à stopper la baisse nationale des surfaces qui dure depuis des années. Pour rappel, ce plan, étalé sur la période 2024-2028, est doté d’un budget total de 43 M€, incluant ces 11 M€ de soutien public. Il repose sur trois piliers : la sécurisation des débouchés et de la production (via notamment les assurances), la décarbonation et la génétique. Pas de fonds, pas de projet...

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