Pas de bout du tunnel en vue pour les céréaliers
Selon l’Association générale des producteurs de blé (AGPB), l’instabilité institutionnelle empêche les céréaliers de bénéficier des soutiens financiers promis depuis près d’un an par les gouvernements successifs.

L’été dernier, l’effondrement de près de 30 % de la production de céréales d’hiver, comparée à 2023, a impacté de 0,2 point la croissance économique de la France. En 2022, les exportations de céréales avaient dégagé un excédent commercial de près de 11,5 Mds d’€. Depuis, il diminue chaque mois, en raison des chutes successives des cours puis de la production de céréales d’hiver disponible à l’export. Dans les exploitations céréalières (Otex - COP- céréales oléoprotéagineux), la situation économique affole. L’an passé, le revenu disponible a été négatif. Déjà en 2023, il n’avait pas excédé 5 500 € selon le service de la statistique et de la prospective. Premières victimes Depuis deux ans, le chiffre d’affaires des céréaliers est à la fois amputé par la faiblesse des prix des grains, par la baisse des rendements et p...
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