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NÉGOCIATIONS

Ovosexage : la tension monte d’un cran

Les différents collèges de l’interprofession de l’œuf devaient décider, le 19 février au ministère, une solution de financement du surcoût de l’ovosexage. La GMS s’est désistée. Les producteurs menacent de ne plus livrer.

Ovosexage : la tension monte d’un cran
La Confédération française de l’aviculture (CFA) a appelé le 19 février à un arrêt des livraisons d’œufs aux enseignes Carrefour et Leclerc, qu’ils estiment responsables de l’annulation à la d’une réunion pour déterminer le partage des charges de l’ovosexage entre la distribution et les producteurs. ©Shutterstock

Les éleveurs de la Confédération française de l’aviculture (CFA) ont appelé le 19 février à un arrêt des livraisons d’œufs aux enseignes Carrefour et Leclerc, qu’ils estiment responsables de l’annulation à la dernière minute d’une réunion sous l’égide du ministère de l’Agriculture pour déterminer le partage des charges de l’ovosexage entre la distribution et les producteurs. Dans le cadre d’un accord interprofessionnel, qui expire le 28 février, la grande distribution payait une cotisation de 59 centimes pour 100 œufs au titre des investissements nécessaires pour mettre en place cette technologie. La CFA accuse la GMS de « bloquer toutes les discussions pour empêcher tout accord de financement et, pour finir, obliger les producteurs à payer le surcoût de l’ovosexage », qu’elle estime à 40 millions d’euros. « À aucun moment, la distribution n’a envisagé de solutions dans lesq...

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