Ne pas faire l’impasse sur la déclaration de dégâts
Lorsque des dégâts d’animaux classés Esod surviennent sur leurs cultures, les agriculteurs doivent adresser une déclaration à la fédération des chasseurs. Mais, selon le directeur, Marc Chautan, de moins en moins d’agriculteurs suivent cette démarche, pourtant nécessaire lors de l’établissement des listes Esod.

Lors des commissions départementales de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS), la fédération de chasse est dotée d’un rôle majeur. Déclarations de dégâts à l’appui, la parole de son directeur, associée à celles des acteurs du monde agricole, peut faire avancer les décisions autour du classement des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (Esod). Mais l’érosion de ces déclarations suscite une certaine inquiétude. « Nous manquons de remontées d’informations, alerte le directeur de la fédération des chasseurs d’Auvergne-Rhône-Alpes, Marc Chautan. Si nous ne sommes pas en mesure de prouver qu’il y a des dégâts et que les espèces sont significativement présentes dans le département, nous perdons des espèces classées Esod. » Une application pour faire remonter les informations
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