Médecine alternative : « Apprendre à désapprendre »
De plus en plus d’éleveurs franchissent le pas des médecines naturelles et alternatives. Sans faire barrage aux conseils et à l’expérience des vétérinaires, ils cherchent à soigner leurs bêtes le plus naturellement possible. Deux éleveuses témoignent.
Sur les hauteurs de Vaunaveys-La-Rochette (Drôme), Ludivine Planel élève 120 chèvres laitières de race saanen au sein de l’EARL Les Chazots qu’elle gère avec son époux, Steve. Attirée par les médecines traditionnelles, elle ne cesse, depuis 2015, de participer à des formations de méthodes de soin alternatives. « J’ai commencé par une formation sur l’homéopathie en 2015, avant de poursuivre sur la kinésiologie, le reiki, l’aromathérapie, l’ostéopathie, la maîtrise de l’énergie et les soins énergétiques et enfin l’acupuncture, l’hiver dernier », énonce-t-elle. Ces différentes formations lui ont ainsi permis d’apprendre les bases de ces techniques. « Cela donne une ouverture d’esprit et une vision différente de l’animal, de l’élevage et de l’éleveur, mais cela apporte également une grosse remise en question », dit-elle. Apprendre à désapprendre, telle est la mission premi&e...
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