Les surmarges des distributeurs ne passent plus
Avec l’inflation, cause de la chute de consommation d’aliments bio, les surmarges des distributeurs ne sont plus acceptées par les producteurs. Elles viennent renchérir leurs produits et compromettre la relance des marchés, pourtant vitale pour l’avenir de l’agriculture biologique.

« Le développement de la bio ne se fera qu’à partir du marché. Nous ne voulons pas vivre d’aides. Or, la consommation de produits bio a chuté sous l’effet de l’inflation », a indiqué Brice Guyau, président de la commission bio à la FNSEA, lors d’une récente table ronde sur le thème : « Est-ce que la bio a encore un avenir en France ? » La crise actuelle du bio « est avant tout une crise de la consommation », a précisé Joffrey Beaudot, élu référent bio chez Jeunes agriculteurs (JA). Investissements lourds Relancer la consommation suppose des prix plus accessibles aux consommateurs, mais « les distributeurs margent plus sur la bio que sur le conventionnel, autrement dit, sur des produits qui sont déjà plus chers », a dénoncé Loïc Guines, président de la commission bio pour Chambres d’agriculture de France. « Comment accepter d...
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