Les semenciers inquiets de l’accès aux phytos et à l’eau
Mettant en avant le caractère éminemment stratégique des semences pour la souveraineté alimentaire », l’Union française des semenciers (UFS) plaide pour sécuriser l’accès aux phytos et à l’eau. Une orientation soutenue par Marc Fesneau.

Lors de son assemblée générale le 7 novembre, placée sous le signe des élections européennes de juin 2024, l’UFS (semenciers) a plaidé pour la sécurisation des moyens de production, en particulier les phytos et l’eau. « Rien ne sert d’innover si on ne peut pas produire des semences », a résumé son président Didier Nury – qui a passé la main à Olivier Paul le même jour (voir encadré). « Les moyens de production s’amenuisent petit à petit, notamment pour les cultures de semences, plus pointues, plus fragiles que le conventionnel », selon lui. En particulier, les semenciers sont vent debout contre le dispositif des zones sensibles inclus dans le projet de règlement européen SUR, dans lesquelles aucun pesticide ne serait autorisé. « Sans protection des cultures, c’est un impact très clair de 15 % sur la production de semences dans ces zones, voire jusqu’à 80 % dans certaines régions », avance le vice-président de l&rsqu...
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