Les coopératives céréalières chiffrent leurs pertes
Le réseau des coopératives du grain a chiffré à trois cents millions d’euros le manque à gagner induit par la mauvaise moisson qui s’ajoute à plusieurs années de hausse des charges. Les coopératives demandent le soutien du gouvernement.

À l’occasion d’une conférence de presse le 24 septembre, la section métiers du grain de La Coopération agricole (LCA) a chiffré à 300 millions d’euros le manque à gagner (perte de marge) des coopératives céréalières françaises à la suite de la mauvaise récolte de cette année, obérée d’environ 10 millions de tonnes par rapport à l’an passé. Le réseau rappelle que les collecteurs subissent des charges de structure incompressibles, auxquelles il faut, cette année, ajouter une surcharge de travail liée à la faible qualité de la récolte sur le plan technologique, avec des poids spécifiques faibles en blé. « Nous pensions avoir moins besoin de personnel cette année en raison de la plus faible récolte, il y en finalement eu besoin d’autant », rapporte la directrice Catherine Matt. Ce coup dur intervient, qui plus est, après quatre ans de hausse des charges (coûts du transport routier, de l&...
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