Le vin sort perdant de la crise inflationniste
Entre 2019 et 2022, les Français ont restreint leurs achats de vins à domicile, surtout les jeunes générations.

Depuis trois ans, le vin a pâti de l’inflation, tandis que la bière en a, au contraire, plutôt profité. C’est le principal enseignement qui ressort d’une étude menée par l’institut NielsenIQ sur les ventes de boissons alcoolisées en grande distribution avant et après la crise Covid. En comparant les chiffres de 2022 (arrêtés fin février 2023) et ceux de 2019 (arrêtés fin février 2020), les analystes notent que le nombre d’acheteurs de vin avant et après la pandémie est resté stable (21,8 millions de Français, soit 75 % de la population), mais que leurs achats ont sensiblement baissé. En volume, chaque foyer a acheté 2 l de vin en moins par an et y a consacré un budget proportionnellement nettement moindre. Les dépenses ne progressent en effet que de 1,6 % alors que l’inflation des prix sur les vins sur la seule dernière année s’est élev&eacu...
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