Le ras-le-bol de la FNEDT
La Fédération nationale entrepreneurs des territoires (FNEDT) a tenu son 91e congrès à Arles début mars. Ses responsables, agacés par la sourde oreille des pouvoirs publics, aimeraient être entendus.

« On se retrouve tous seuls. Nous n’avons pas le soutien des banques, ni celui de l’État », s’est énervé Philippe Largeau, le président de la FNEDT, lors d’une conférence de presse le 7 mars dernier. Il peine à comprendre les nombreuses incohérences auxquelles son secteur d’activité est confronté, pointant les problèmes d’équité avec d’autres pans de la profession agricole, sur différentes réglementations. Ne contestant pas le fait d’être contrôlé sur les phytosanitaires, il remarque que les « règles ne s’appliquent pas de la même manière pour tous et sur les mêmes territoires (…) Certains opèrent dans l’ombre et sont moins ciblés par les contrôles ». L’agacement monte d’un cran quand Philippe Largeau aborde les exonérations du dispositif « Travailleur occasionnel-Demandeur d’emploi (TO-DE) ». « On y avait droit en 2016. On nous a sortis du dispositif. Un peu plu...
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