Le maïs semences face à la concurrence
Du fait de stocks et d’importations, le marché du maïs est sous pression. Mais pour le chargé de mission de la FNPSMS, Pierre Guillaumin, la France doit maintenir sa place de premier producteur européen.

À l’occasion de l’assemblée générale du syndicat des producteurs de semences de maïs et de sorgho de Rhône-Alpes, le 15 février à Saint-Barthélemy-de-Beaurepaire (Isère), Pierre Guillaumin, chargé de mission Économie et international à la Fédération nationale de la production des semences de maïs et de sorgho (FNPSMS) a présenté l’actualité des marchés du maïs. Le spécialiste estime que l’alourdissement des stocks de maïs mondiaux en raison des productions réalisées aux États-Unis, au Brésil et en Argentine pèse fortement sur les prix ces derniers mois, limite leur potentiel de remontée et laisse imaginer une grande volatilité pour les prochaines semaines. Il faut aussi faire avec davantage d’importations qu’auparavant, notamment en provenance d’Ukraine. S’agissant des semences, si jusqu’à 2021, le pays produisait pour son marché intérieur, il s’est mis à exporter et concurrence par cons&eacu...
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