« Le changement de logiciel reste notre fil rouge »
Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, appelle les gouvernants à « redonner à l’agriculture un ancrage stratégique ». Interview.

Dans quel état d’esprit sont les agriculteurs en cette fin du mois de septembre ? Luc Smessaert : « Ils sont dans l’attente des promesses qui ont été dites, mais qui n’ont pas été tenues. Au plus fort des manifestations en janvier et février dernier, nous avions eu des assurances de la part du gouvernement de Gabriel Attal. Pas moins de 62 engagements avaient été pris parmi lesquels le renforcement des contrôles de la loi Égalim, la mise en place d’une mission parlementaire sur cette loi, un plan d’aide pour la trésorerie, notamment des petites exploitations, un plan pour l’élevage, l’instauration d’un contrôle annuel unique et bien d’autres mesures de simplification. Le projet de loi d’orientation agricole avait été adopté fin mai en première lecture. Nos espoirs étaient grands. » La dissolution a mis un coup d’arrêt et rebattu totalement les cartes… L.
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