La difficile régulation des espèces nuisibles
Depuis 2019, le terme "espèces nuisibles" a été remplacé par celui d’Esod (espèces susceptibles d’occasionner des dégâts). Le point avec Madeleine Chaut, responsable du groupe faune sauvage à la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes et représentante à la commission FNSEA.

Quels critères doivent être remplis pour qu’une espèce soit classée espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (Esod) ? Madeleine Chaut : « Pour chaque département, les dégâts doivent dépasser 10 000 euros sur trois ans. Il faut également justifier de la présence de l’espèce sur l’ensemble du département. À l’échelle syndicale, nous faisons remonter des enquêtes qui mentionnent le nom des espèces, ainsi que la surface et la typologie des cultures touchées. Elles viennent en complément de celles menées par la fédération de chasse. Je tiens d’ailleurs à rappeler que le principe du classement Esod, ce n’est pas de détruire une espèce, mais bien de prélever les animaux qui posent un problème. Tout le monde sait qu’un renard qui a trouvé un poulailler, ne va pas se casser la tête à chasser un campagnol.
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