La cuisine des Mères lyonnaises, entre tradition et adaptation
Véritables institutions, les bouchons lyonnais ont vu le jour entre le XIXe et le XXe siècle grâce aux savoir-faire des Mères lyonnaises. Une cuisine riche et généreuse, composée de produits du terroir, qui inspire aujourd’hui encore les nouvelles générations de grandes chefs lyonnaises.

Parler de la gastronomie lyonnaise revient bien souvent à citer le nom de Paul Bocuse. De quoi faire oublier aux fins gourmets que ce sont pourtant bien des femmes qui ont contribué à faire la renommée des célèbres bouchons lyonnais et de leur gastronomie. La plus connue est sans conteste la Mère Brazier, première femme à avoir décroché les trois étoiles du guide Michelin et à avoir formé le futur Bocuse lors de son apprentissage en 1946. La légende raconte d’ailleurs qu’il n’était pas rare qu’il reprenne la chanson de Charles Trenet La mère qu’on voit danser et chantait avec amitié « La mère qu’on voit gueuler ». Une anecdote qui en dit long quant au caractère bien trempé de celles que l’on appelait les Mères lyonnaises et dont l’héritage est encore bien présent dans les restaurants de la capitale des Gaules. Histoire de femmes et de produits régionaux L’appellation n’est po...
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