L’intelligence artificielle en agriculture accompagne les transitions
Mehdi Siné est le nouveau directeur général du réseau Acta, qui regroupe 19 instituts techniques agricoles, de multiples filières. Selon l'ancien directeur scientifique et numérique de la structure qu’il préside aujourd’hui, toutes les filières sont concernées par l'intelligence articificielle. Rencontre.

Peut-on dire que l’intelligence artificielle fait désormais partie de l’agriculture ? Mehdi Siné : « Pour commencer, le numérique est un sujet très ancien en agriculture. Les tablettes d’argile mésopotamiennes, il y a 5 000 ans, ont été les premières traces de données numériques agricoles. Cela fait donc longtemps qu’on l’utilise en agriculture, le secteur n’est d’ailleurs pas en retard sur le sujet. L’intelligence artificielle, elle, représente beaucoup de choses. Les progrès en matière de sciences, d’équipements et de technologies rendent aujourd’hui beaucoup de choses possibles, grâce aux quantités de données collectées, aux capacités de calcul que nous n’avions pas jusque-là. Ce sont tous ces progrès que l’on peut regrouper sous le terme d’intelligence artificielle, mais c’est un terme qui a plus de 50 ans. Les outils d’aide à la décision, par exemple, sont connus depuis les...
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