L’agriculture est le secteur idéal pour l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle (IA) n’entraîne pas les progrès espérés de productivité dans l’économie. Pour qu’elle fasse gagner de la productivité aux filières agricoles, il faut que celles-ci soient préservées des confrontations sociétales, particulièrement fortes en France, notamment avec les écologistes, a indiqué récemment Gilles Babinet, coprésident du Conseil national du numérique.

L’IA ne tient pas les promesses de gains de productivité qu’elle permettrait dans l’économie. Pourtant, l’agriculture est le domaine par excellence où elle pourrait se révéler fructueuse, parce que l’agriculture est complexe et que l’IA se prête bien à la gestion des systèmes complexes. Mais pour se déployer pleinement en agriculture, il faudrait un environnement de confiance, loin des clivages sociétaux, a récemment exposé Gilles Babinet, à l’assemblée générale de l’Acta, la tête de réseau des instituts techniques agricoles. « On voit dans les médias un florilège d’articles extatiques sur les promesses de l’IA pour la productivité globale. Des experts internationaux comme Goldman Sachs et McKinsey disent n’importe quoi sur le sujet, en annonçant des taux d’augmentation de productivité de l’économie (de 2 à 6 % par an), a lancé Gilles Babinet. Il a cité l'économiste turc...
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